Paul a réuni ici quatre AVA et - chacun de ses fûts préférés (225 litres, chacun) - pour créer un blanc magique. Quel parfum ! Céleste ? Du jasmin et une mer de fleurs blanches, ainsi qu'un soupçon de noisettes grillées et de bonbons au beurre scotch s'associent à des arômes de pomme dorée et à des zestes d'agrumes fraîchement arrachés et à une touche de fruits à noyau pour former un parfum irrésistible et surréaliste qui vous fait sentir le vin encore et encore avec incrédulité. Un vin peut-il vraiment avoir une odeur aussi géniale ? Oui, il le peut ! En bouche, le vin exerce d'abord une bonne pression, puis se déplace dans le palais avec une musculature tendue dans une robe de soie, présente une texture d'une finesse folle et fait claquer la langue de l'amateur avec bonheur, non seulement parce que le vin est si délicieux, non, mais aussi parce que sa finale n'en finit pas et que la salive qui s'écoule en masse dissout la fine note salée sur la langue et que l'on doit inévitablement prendre une nouvelle gorgée pour vérifier. C'est vraiment chaud !