Le barbera a également connu une popularité folle. En effet, elle permet de produire des vins puissants et soyeux qui ont aussi de la profondeur et qui s'améliorent avec un peu de maturité en bouteille. Le seul problème, c'est qu'il faut réduire considérablement le rendement pour que le barbera devienne un plaisir. Il est clair que les Altares en ont dans le ventre, mais je le redis ici haut et fort. C'est Elio Altare qui, avec Giacomo Bologna, a rendu le Barbera présentable dans les années 90. Giacomo est décédé trop tôt et ses héritiers ont mené son vin de parade dans une nouvelle direction, peu réjouissante à mes yeux. Ce n'est pas le cas des Altares, ils sont restés fidèles à leurs principes et vinifient encore aujourd'hui des Barberas que vous devez connaître, comme le Larigi. Mais comme la semaine compte beaucoup plus de jours de semaine que de dimanches, il faut aussi un vin que l'on peut déguster en semaine, et ce pourrait bien être ce barbera merveilleusement frais, fruité et plein d'énergie. Goûtez le petit du grand Altare !