Une pièce chaude de cette patine. Aujourd'hui, la Patrina est ce que la Reva était dans les années 90. Et je peux donc vous assurer que c'était un enfer, et que c'est toujours un enfer, car nous avons encore récemment dégusté un 1996 Reva. ÉNORME ! Mais revenons à la Patrina, qui est d'une noirceur impénétrable et qui sent si bon qu'on en perd la vue et l'ouïe ! Les cassis semblent se mêler au chocolat noir. Tout à coup, le vin dégage une odeur de fumée, de steak et de lard. Derrière cela, ces petites cerises sombres, non noires, semblent se cacher. Le bouquet est donc complexe, profond, un peu comme la couleur du vin est sombre. En bouche, le vin a autant à offrir qu'au nez. Sa structure est si bien intégrée qu'il est difficile de la déceler. C'est parfait ! C'est donc un vin soyeux, harmonieux, qui peut déjà être apprécié à sa juste valeur, mais qui se conservera bien dix ans ou plus.