Chardonnay et Bourgogne, c'est exactement comme la poisse et le soufre, comme l'Italie et la pizza ou la France et la baguette, les Etats-Unis et les hamburgers, la Suisse et le chocolat - oui, oui, je sais, assez de comparaisons. Ce que seuls les initiés achetaient il y a dix ans est aujourd'hui un bien très convoité. C'est vrai, il s'agit de Bourgogne Blanc issu des caves de vignerons talentueux et engagés. Comme celui-ci de Florence Cholet. Quel parfum, c'est merveilleux. Un peu de butterscotch, de la poire aussi, un grand bouquet de fleurs avec une fleur blanche. Ces parfums se combinent en un bouquet extrêmement attrayant, ou plutôt profond, qui donne une impression d'animation. On porte inévitablement le verre à la bouche, dans laquelle le vin se blottit contre le palais, avant que l'acidité bien dosée (le PH doit être optimal) ne donne des jambes au vin, le fasse danser et qu'une longue finale infernale et alléchante ne prenne son envol. Magnifique !