La Fourchaume m'a presque assommé. Ouah, quel vin ! Bien sûr, il se boit déjà très bien jeune. Je trouve que c'est une bonne chose, car je le savoure pleinement. Au bon moment, avec un peu d'air, il ne lésine pas non plus sur ses charmes et laisse s'échapper du verre des volutes d'huile de mandarine, de pâte à brioche au beurre, de cire d'abeille et ce parfum très particulier qui flotte dans l'air après un orage d'été. Il est important de mentionner que les vins de Bessin ne doivent pas être dégustés trop froids, car à environ 14 degrés, ils sont parfaits pour moi, avec un corps athlétique et une race que seul un chardonnay du nord peut offrir. Le Fourchaume est à la fois soyeux et tendu sur la langue et montre son énorme qualité dans une finale longue et complexe à couper le souffle. Magnifique !