Chardonnay du Zunzinger Rosenberg, où des vignes âgées de 25 ans en moyenne sont plantées dans une fine couche d'humus orientée vers l'ouest sur un sol d'altération calcaire et donnent du fruit pour un grand blanc. Un fruité intense de chardonnay - pour moi personnellement, c'est toujours une combinaison d'arômes de fleurs blanches, d'un peu de melon et d'une fine odeur de sauge - et ce parfum qui remplit l'air après un orage d'été, pour moi l'incarnation de la minéralité dans le bouquet, ce fruit et ce parfum font vraiment mouche. C'est un parfum sérieux. Ouah ! Le vin se déplace avec force, mais aussi avec beaucoup d'énergie à travers le palais, il fait monter la pression et déballe un grip d'une fermeté folle qui fait claquer la langue à plusieurs reprises. La salive coule à flot et on ne peut s'empêcher de prendre une nouvelle gorgée pour constater que le vin est en fait une œuvre d'art assez géniale. La finale est bien sûr salée, merveilleusement pure et n'en finit pas. Il y a donc là du potentiel, de la puissance. Dommage qu'il n'y en ait presque pas.