Marie-Thérèse pratique une autocritique sévère et dit très directement et sans nuances quand quelque chose lui déplaît. C'est le cas de l'Arvine, qu'elle trouve souvent trop puissante ... ce n'est pas le cas de cet exemplaire ! Le vin sent puissamment l'arvine, c'est-à-dire qu'il est expressivement fruité, mais aussi très épicé. Le parfum nous prépare au goût, au fait qu'un vin puissant va bientôt s'écouler dans le palais, où il va exercer une pression et répandre un fruit formidable. Vers la fin, il lance une salve d'acidité de la meilleure qualité et en quantité optimale, qui libère une magnifique veine saline, ce qui permet au vin d'avoir une finale superbe et fabuleusement longue. Il a cependant besoin de temps, la décantation est un "must" !